La recherche vocale gagne du terrain et de plus en plus d’internautes en font usage. Et pour cause, ils la trouvent plus précise, plus pratique et plus rapide. Si les internautes aiment la recherche vocale, c’est que votre entreprise doit elle aussi s’y intéresser.
L’objectif, quand on se lance dans la création de son site internet, étant d’accroître sa visibilité et d’atteindre sa cible, il est important de prendre en compte la recherche vocale dans l’optimisation de son site web.
Pour optimiser son site pour la reconnaissance vocale, il faut revoir son contenu. Comment ? Grâce à ces 7 conseils !
Optimiser son site web pour le mobile
Nombreuses sont les requêtes vocales réalisées sur tablettes ou smartphones. C’est pourquoi il faut absolument optimiser son site pour le mobile afin d’optimiser son contenu pour la recherche vocale.
Pour cela, commencez par vérifier le temps de chargement de vos pages. Sachez qu’une visite sur deux est abandonnée au-delà de 3 secondes d’attente en 3G, or on compte 10 secondes de temps de chargement moyen de sites chargés en 3G en france. Visez donc plus haut que la moyenne ! Pour ce faire, vous pouvez compresser vos images et supprimer les plugins inutiles présents sur votre site web. Vous pouvez aussi passer au format AMP (Accelerated Mobile Pages) qui utilise 10 fois moins de données mobiles lors du chargement d’une page.
Vous devez aussi vous assurer que le design de votre site est responsive. C’est-à-dire qu’il s’adapte aussi bien au supports mobiles qu’aux supports desktops. Faire un test responsive, n’est pas une option.
Pour finir, pensez à dimensionner les metas descriptions et les balises title de vos pages afin qu’elles ne soient pas trop longues pour les écrans mobiles. La bonne nouvelle: il existe des outils pour tester votre site sur mobile gratuitement, en ligne.
Se localiser
La reconnaissance vocale est souvent utilisée pour demander une direction ou rechercher les informations pratiques d’une marque à proximité.
Il est donc important d’optimiser aussi le SEO local de votre site.
Pour cela commencez par renseigner vos informations pratiques sur votre site, puis créez une page Google My Business et pour terminer, optimisez vos contenus pour le SEO local.
Optimiser son contenu pour le local passe par l’introduction d’indicateurs de lieux dans ses titres et sous titres mais aussi par la mise en place d’une stratégie de netlinking qui prend en compte le local. Autrement dit, la mise en place d’une stratégie de netlinking visant à obtenir des backlinks de la part de sites influents dans votre région, ville, quartier. Il peut s’agir d’un journal, un magazine, le site de votre mairie ou encore le site d’une association influente près de chez vous.
Adopter des expressions de longues traines
Pour optimiser le contenu de votre site pour la recherche vocale, il est aussi important de revoir sa stratégie de mots-clés.
Jusque là vous privilégiez les mots clés génériques, parce qu’ils génèrent respectivement un trafic monstre. Cela se comprend, mais pour positionner un contenu dans les résultats de requêtes vocales, il faut le positionner sur des mots et expressions clés de longue traîne.
La longue traîne désigne l’ensemble des mots et expressions à faible ou moyen trafic. Tous réunis, ces termes génèrent tout de même près de 80% du trafic d’un site web.
Bien souvent, la longue traîne propose des expressions précises. Pour exemple, au lieu de “basket femme” on aura “basket noire pour femme”.
Avec la recherche vocale, les expressions de longue traîne sont de plus en plus utilisées.
Pour les trouver, vous pouvez utiliser les recherches associées de Google. Les commentaires laissés par vos visiteurs. Ou encore des outils en ligne comme Answer The Public.
Une fois définies, intégrez ces expressions dans les balises de vos pages. Title, Hn, alt, Strong et meta description. Ainsi que dans le corps de vos contenus.
Penser des titres interrogatifs
En parlant de balises, il est important de revoir vos balises titles et Hn de sorte à y intégrer des formats interrogatifs.
Vous l’aurez sans doutes remarqué : la tendance est de poser des questions à ses assistants vocaux.
En effet, il n’est pas question de donner l’ordre à ses assistants de chercher telle information mais de leur faire part d’une question, d’une problématique.
Pas de “Siri cherche la météo de demain”, mais plutôt “Siri quel temps fera t-il demain ?”
Pour positionner votre contenu pour la recherche vocale, il faut donc utiliser le format interrogatif. Essayez de formuler vos titres sous forme de questions.
Par exemple, le titre de cet article pourrait être “Comment optimiser son contenu pour la recherche vocale ?”. Notez que cette question est plus susceptible d’être soumise à un assistant vocal que “7 choses à faire pour optimiser son contenu”.
Il se pourrait même que votre titre corresponde mot pour mot à la requête d’un utilisateur. Si c’est le cas, il y a de très fortes chances pour que votre contenu apparaisse dans les résultats de recherche de cette requête.
Un conseil: créez une page FAQ regroupant toutes les questions les plus posées par vos internautes. Vous optimiserez ainsi vos chances d’apparaître parmi les résultats lorsque l’une de ces questions est posée à un assistant vocal.
Soigner les chapôs de ses contenus
D’ailleurs, pour optimiser vos contenus, il vous faudra aussi retravailler leur chapô, c’est à dire leur introduction.
Dans les chapôs de vos contenus vous devez:
- répondre à votre titre, grâce à une réponse à une question posée ou grâce à une définition du terme clé utilisé.
- placer les mots et expressions clés dans les 100 premières lignes de votre contenu.
Vos premières lignes doivent apporter une réponse ou des éléments de réponse à votre titre, sinon une définition. Ainsi, vos chapôs auront plus de chances d’être utilisés comme réponses directes et orales lors de requêtes vocales et d’atteindre la position zéro sur Google.
Soyons honnête, la position zéro est le graal en terme de visibilité, qu’il s’agisse de requêtes orales ou tapées.
Écrire bien, écrire long
La suite de votre contenu vous servira à détailler les éléments de réponse apportés par vos chapôs.
Comme vous le savez certainement, Google considère la longueur d’un contenu comme un gage de pertinence. D’ailleurs les résultats proposés par les assistants vocaux comportent en moyenne 2 132 mots.
Alors ne faites pas trop court ! Bien sur, il n’est pas utile de faire long si vous n’avez rien à dire : il faut respecter le lecteur. N’écrivez pas pour écrire. Écrivez pour apporter des informations utiles et intéressantes à vos visiteurs.
La qualité, avant la quantité !
Oublier les formats “compliqués”
Pourquoi ne vous parle t-on que d’écriture ?
Tout simplement parce qu’avec la recherche vocale, il ne faut pas miser sur les autres formes de contenu.
Eh oui, malgré les progrès considérables de Siri, Alexa, Cortona, etc, nos assistants vocaux ne savent pas encore lire les infographies, les schémas et autres. C’est pourquoi il faut privilégier le contenu écrit aux contenus dits “compliqués”. Une infographie, aussi qualitative et complète soit elle, ne sera pas traduit par les assistants vocaux lors d’une requête orale.
Vous avez maintenant, toutes les cartes en main pour travailler votre contenu pour la recherche vocale. N’hésitez pas à nous faire part de vos astuces et de vos avancées en commentaire !
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